Objection de conscience et désertion

Russie, Biélorussie et Ukraine

En Russie, en Belarus et en Ukraine les conventions concernant le service militaire, le droit à l’objection de conscience, de se retirer du service militaire et de désertion, sont différents. En Russie et en Belarus, le droit à l’objection de conscience ne suit pas la directive internationale. L’Ukraine a suspendu le droit à l’objection de conscience depuis le début de la guerre.

Les trois pays ont un service militaire, qui touche tous les hommes entre 18 et 27 ans. Dans les derniers mois la Russie et l’Ukraine ont augmenté l’âge de la convocation à 60 ans.

Chaque individu devrait avoir le droit, de déposer une demande a l’objection de conscience à tout moment. Ce droit n’est pas respecté dans les trois pays en question.

En Russie et en Belarus, une demande est seulement possible avant d’être recruté. Il n’existe, de même, aucun droit pour des réservistes ou soldats de déposer une demande. Aussitôt que des demandes sont examinées, ceci devrait se faire par une commission indépendante. En effet, en Russie et en Belarus le militaire participe à ces examens. En Belarus ce droit n’est que valable pour des objecteurs de conscience religieux.

Les objecteurs de conscience devraient avoir la possibilité de faire un service en dehors du militaire. La Belarus prévoit un service non armé.

L’Ukraine a suspendu le droit à l’objection de conscience existant depuis le début de la guerre le 24 février 2022. Auparavant des membres de dix petites paroisses ont pu déposer une demande. A cause de cette suspension ce droit leur est enlevé. Des premières condamnations ont eu lieu et les objecteurs de conscience ont été condamnés à plusieurs années de détention, pourtant être abrégées.  

Celui et Celle qui ne vont pas au service militaire, celui et celle qui se soustrait au service militaire, vont être poursuivis. Dépanadant du moment et de la situation, une répression peut provoquer plusieurs années de détention. Durant une guerre, la poursuite des déserteurs est plus forte.

Le droit à l’objection de conscience a été repris plusieurs fois par le comité des droits de l’homme et des conditions ont été définis pour ce droit même. La Cour de Justice Européenne décida en 2011, que le droit à l’objection de conscience est un droit de l’homme. Par conséquent les pays sont obligés de proposer une possibilité réelle de ne pas être convoqué au service militaire, même en cas de guerre.

Connection e.V.: Objection de conscience et désertion - Russie, Biélorussie et Ukraine, 20 septembre 2022